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High-dose IV vitamin C plus chemotherapy found to double survival time in advanced pancreatic cancer

Etude de phase II : Une forte dose de vitamine C associée à une chimiothérapie permet de doubler la survie des patients atteints d\'un cancer du pancréas à un stade avancé

Results from a randomized, phase 2 clinical trial show that adding high-dose, intravenous (IV) vitamin C to chemotherapy doubles the overall survival of patients with late-stage metastatic pancreatic cancer from eight months to 16 months.

\"This is a deadly disease with very poor outcomes for patients. The median survival is eight months with treatment, probably less without treatment, and the five-year survival is tiny,\" says Joe Cullen, MD, University of Iowa professor of surgery and radiation oncology, and senior author of the study.

\"When we started the trial, we thought it would be a success if we got to 12 months survival, but we doubled overall survival to 16 months. The results were so strong in showing the benefit of this therapy for patient survival that we were able to stop the trial early.\"

The findings, published in Redox Biology, mark another success for high-dose, intravenous vitamin C, which has overcome many hurdles in the almost 20 years UI researchers have persevered to demonstrate its benefit for cancer patients.

\"We\'ve had ups and downs, of course, but this is a culmination of a lot of people\'s hard work,\" says Cullen, who is also a member of UI Health Care Holden Comprehensive Cancer Center. \"It\'s really a positive thing for patients and for the University of Iowa.\"

Increased survival, improved quality of life

In the study, 34 patients with stage 4 metastatic pancreatic cancer were randomized to receive either standard chemotherapy (gemcitabine and nab-paclitaxel), or chemotherapy plus infusions of high-dose vitamin C. The results showed that average overall survival was 16 months for the patients receiving the chemotherapy plus vitamin C, compared to eight months for the patients getting just chemotherapy. In addition, progression free survival was extended from four months to six months.

\"Not only does it increase overall survival, but the patients seem to feel better with the treatment,\" Cullen says. \"They have fewer side effects, and appear to be able to tolerate more treatment, and we\'ve seen that in other trials, too.\"

The new study is not the only evidence of the benefit of including IV vitamin C as part of cancer treatment. Earlier this year, the results of another UI phase 2 clinical trial in patients with glioblastoma, a deadly form of brain cancer, were published. That study also showed a significant increase in survival when high-dose, IV vitamin C was added to standard of care chemotherapy and radiation. Cullen was also part of that trial along with his colleague Bryan Allen, MD, Ph.D., UI professor and head of radiation oncology.

A third phase 2 trial in non-small cell lung cancer is still underway, with results expected within the year.

\"Our aim is to show that adding high-dose, IV vitamin C, which is very inexpensive and very well tolerated, can improve treatment for these cancers that are among the deadliest affecting the U.S. population,\" Cullen adds.

A long journey to clinical trials

Cullen, Allen, and their colleagues at UI Health Care have been researching the anti-cancer effect of high-dose, IV vitamin C for decades. Their work revealed a critical difference between vitamin C given intravenously and vitamin C taken orally. Giving vitamin C through an IV produces very high levels in the blood, which cannot be achieved with oral delivery. These high concentrations result in unique chemical reactions within cancer cells that render the cell more vulnerable to chemo- and radiation therapies.

Cullen notes that despite skepticism towards vitamin C as a cancer therapy, the results he and his colleagues have obtained, from basic science findings to understand the biological mechanisms at work, through the various clinical trials, have been highly encouraging and robust.

\"Through every step of the process, it continued to improve. We did it in cells, it worked great. We did it in mice, it worked great. Then our phase one trials looked very promising. So, the progression has just been phenomenal, really,\" Cullen says. \"For example, in one of our phase 1 trials for pancreatic cancer, where we combined high-dose, IV vitamin C with radiation, we still have three long-term survivors. They\'re out nine years at this point, which is far beyond the typical survival range.\"

Les résultats d\'un essai clinique randomisé de phase 2 montrent que l\'ajout d\'une dose élevée de vitamine C par voie intraveineuse (IV) à la chimiothérapie double la survie globale des patients atteints d\'un cancer du pancréas métastatique à un stade avancé, la faisant passer de huit à seize mois.

\"Il s\'agit d\'une maladie mortelle dont les pronostics sont très médiocres pour les patients. La survie médiane est de huit mois avec traitement, probablement moins sans traitement, et la survie à cinq ans est minuscule\", déclare Joe Cullen, professeur de chirurgie et de radio-oncologie à l\'université de l\'Iowa et auteur principal de l\'étude.

\"Lorsque nous avons commencé l\'essai, nous pensions que ce serait un succès si nous atteignions 12 mois de survie, mais nous avons doublé la survie globale pour la porter à 16 mois. Les résultats ont tellement démontré les avantages de cette thérapie pour la survie des patients que nous avons pu interrompre l\'essai prématurément.\"

Les résultats, publiés dans Redox Biology, marquent un nouveau succès pour la vitamine C administrée à haute dose par voie intraveineuse, qui a surmonté de nombreux obstacles au cours des presque 20 années pendant lesquelles les chercheurs ont persévéré pour démontrer ses bienfaits pour les patients atteints de cancer.

\"Nous avons connu des hauts et des bas, bien sûr, mais c\'est l\'aboutissement du travail acharné d\'un grand nombre de personnes\", déclare le Dr. Cullen, également membre du Holden Comprehensive Cancer Center de l\'UI Health Care. \"C\'est vraiment une chose positive pour les patients et pour l\'université de l\'Iowa.

Augmentation du taux de survie et amélioration de la qualité de vie

Dans l\'étude, 34 patients atteints d\'un cancer du pancréas métastatique de stade 4 ont été randomisés pour recevoir soit une chimiothérapie standard (gemcitabine et nab-paclitaxel), soit une chimiothérapie associée à des perfusions de vitamine C à haute dose. Les résultats ont montré que la survie globale moyenne était de 16 mois pour les patients recevant la chimiothérapie associée à la vitamine C, contre huit mois pour les patients recevant uniquement la chimiothérapie. En outre, la survie sans progression est passée de quatre à six mois.

\"Non seulement la survie globale est améliorée, mais les patients semblent se sentir mieux avec le traitement\", explique le Dr Cullen. \"Ils ont moins d\'effets secondaires et semblent pouvoir tolérer davantage de traitements, ce que nous avons également constaté dans d\'autres essais.\"

La nouvelle étude n\'est pas la seule à démontrer les avantages de l\'administration de vitamine C par voie intraveineuse dans le cadre d\'un traitement anticancéreux. En début d\'année, les résultats d\'un autre essai clinique de phase 2 mené sur des patients atteints de glioblastome ont été publiés. Cette étude a également montré une augmentation significative de la survie lorsque de fortes doses de vitamine C par voie intraveineuse ont été ajoutées à la chimiothérapie et à la radiothérapie standard. Le Dr Cullen a également participé à cet essai avec son collègue Bryan Allen, professeur à l\'UI et chef du service de radio-oncologie.

Un troisième essai de phase 2 sur le cancer du poumon non à petites cellules est toujours en cours et les résultats sont attendus dans l\'année.

\"Notre objectif est de montrer que l\'ajout d\'une dose élevée de vitamine C par voie intraveineuse, qui est très peu coûteuse et très bien tolérée, peut améliorer le traitement de ces cancers qui sont parmi les plus mortels pour la population américaine\", ajoute le Dr Cullen.

Un long chemin vers les essais cliniques

Les Pr Cullen, Allen et leurs collègues de l\'UI Health Care étudient l\'effet anticancéreux de la vitamine C administrée par voie intraveineuse à haute dose depuis des dizaines d\'années. Leurs travaux ont révélé une différence essentielle entre la vitamine C administrée par voie intraveineuse et la vitamine C prise par voie orale. L\'administration de vitamine C par voie intraveineuse produit des concentrations très élevées dans le sang, ce qui n\'est pas possible par voie orale. Ces concentrations élevées entraînent des réactions chimiques uniques dans les cellules cancéreuses qui les rendent plus vulnérables aux chimiothérapies et aux radiothérapies.

Le Dr Cullen note que malgré le scepticisme à l\'égard de la vitamine C en tant que thérapie anticancéreuse, les résultats que lui et ses collègues ont obtenus, depuis les découvertes scientifiques fondamentales visant à comprendre les mécanismes biologiques en jeu jusqu\'aux divers essais cliniques, ont été très encourageants.

\"À chaque étape du processus, les résultats n\'ont cessé de s\'améliorer. Nous l\'avons fait dans des cellules, et cela a très bien fonctionné. Nous l\'avons fait sur des souris, et cela a fonctionné à merveille. Nos essais de phase 1 se sont révélés très prometteurs. La progression a donc été tout simplement phénoménale\", explique le Dr. Cullen. \"Par exemple, dans l\'un de nos essais de phase 1 sur le cancer du pancréas, où nous avons combiné de fortes doses de vitamine C par voie intraveineuse avec la radiothérapie, nous avons encore trois survivants à long terme. Ils ont neuf ans de vie à ce jour, ce qui est bien au-delà de la fourchette de survie habituelle\".